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QUEERDAR : 3 premiers longs qui attirent notre attention
- Quentin Grosset
- 2023-09-08
Dans notre rubrique « Nouvelles stars » (ex-« Le nouveau/La nouvelle ») en début de magazine, on a l’habitude de spotter les talents de demain. On a combiné cette manie avec notre radar queer pour vous présenter ici trois premiers longs métrages à surveiller de près.
Cet article fait partie du dossier « C’était mieux après », publié dans le °200 de TROISCOULEURS. Retrouvez tous les autres articles ici.
Les Reines du drame d'Alexis Langlois
On l’attend comme aucun autre : le premier long d’Alexis Langlois (à qui on avait consacré une couv en 2019 pour De la terreur, mes sœurs) devrait sortir en 2024. Ce film (mis en musique par Yelle et Rebeka Warrior) racontera l’histoire de Steevy Shady (Bilal Hassani), un youtubeur de 65 ans, fan de Mimi Madamour (Louiza Aura), une chanteuse pour ados des années 2000. L’homme lifté confesse avoir traîné Mimi dans la boue pour n’avoir jamais accepté son idylle avec la chanteuse Billie Kohler (Gio Ventura)… Pour en savoir plus sur les deux têtes d’affiche du cast – qui côtoieront Asia Argento et Alma Jodorowsky –, lire l'article ci-dessous :
Nouvelles stars : 5 figures queer à suivre de près
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© SPF (Crimes) Productions Inc. Argonauts Crimes Productions S.A./ N / Crimes of the Future de David Cronenberg
The Chronology of Water de Kristen Stewart
Après avoir réalisé des courts inspirés, Kristen Stewart transformera l’essai en adaptant les mémoires de la romancière américaine Lidia Yuknavitch. Le film reviendra sur l’émancipation d’une nageuse d’un environnement familial oppressif, entre ses premières amours bisexuelles, sa découverte de la littérature, et ses addictions à l’alcool et à la drogue. Dans le journal américain Interview, K-Stew déclare aussi écrire une stoner girl comedy avec sa fiancée, Dylan Meyer. On l’espère comme le nouveau Smiley Face (Gregg Araki y filmait Anna Faris défoncée au space cake).
© Seiji Ohno
Old Narcissus de Tsuyoshi Shōji
On a pu voir ce premier long du Japonais Tsuyoshi Shōji (Homosocial Dancing) et on pourrait le décrire comme un trait d’union entre les univers de Bruce LaBruce et Sébastien Lifshitz. LaBruce, car l’intrigue, une romance SM entre un senior et un jeune homme travailleur du sexe, rappelle son Gerontophilia (2014) – le film se plaît aussi à dézinguer les carcans de la société japonaise. Lifshitz, car ce long, tourné vers la transmission, exhume aussi une mémoire gay occultée. Des distributeurs français devraient s’intéresser à ce film sorti cette année au Japon !
Image de couverture : Old Narcissus de Tsuyoshi Shōji