A voir sur mk2 Curiosity : « Eva en août », merveille estivale signée Jonás Trueba

Figure incontournable du nouveau cinéma espagnol, Jonás Trueba refait équipe avec la merveilleuse Itsaso Arana dans « Septembre sans attendre », à voir en salles mercredi prochain après sa présentation au Festival de Cannes. Dans la chaleur de l’été, on a donné rencard au cinéaste madrilène, qui nous offre son sublime « Eva en août » (2019).


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Pour découvrir le film, c’est par ici.

Sorti dans la moiteur de l’été 2020, Eva en août est une bouffée d’air frais que personne n’attendait.

Les Français découvrent la grâce absolue d’un cinéaste espagnol jusqu’alors inconnu chez nous, Jonás Trueba, qui filme avec amour les déambulations délicieuses d’Eva dans les rues désertées de Madrid.

Hommage assumé aux films d’Éric Rohmer, Eva en août prend à rebours Le Rayon vert. À la différence du voyage désespéré de Delphine, Eva choisit de rester dans la capitale espagnole, dont la plupart des habitants ont fui la chaleur suffocante.

Itsaso Arana, autre révélation du nouveau cinéma espagnol, incarne avec une enivrante délicatesse cette trentenaire qui se laisse guider par le hasard et les rencontres, s’essayant à une nouvelle façon d’être au monde. Le plus beau film espagnol de ces dernières années.

Au programme également :

Si cette virée aoûtienne dans les rues de Madrid vous a donné chaud, prenez le frais en plongeant dans les profondeurs avec Vingt Mille Lieues sous les mers (1916) de Stuart Paton, première fiction à proposer de vraies (et incroyables) scènes sous-marines.

Pour la ressortie dans les salles de plusieurs de ses chefs-d’œuvre en versions restaurées, on vous offre Madadayo (1993), l’ultime toile de “l’Empereur” du cinéma japonais Akira Kurosawa, chant du cygne plein de tendresse. Et le film mystère de la semaine vous mène au Mexique, sur les traces de Raymond Fernandez et Martha Beck, amants criminels engagés dans un périple meurtrier.