
Dès ses premières images, toutes de ralentis sur des foules colorées, Dope Girls donne l’impression d’être hors du temps. Pourtant, la série prend racine dans les ruines de la Première Guerre mondiale en Angleterre. Les hommes ne sont pas tous revenus et les femmes ont bien compris qu’elles n’étaient pas faites pour attendre.
A LIRE AUSSI « Culte » : alors, « up » ou « down » cette série sur Loft Story ?
Quand la police leur ouvre ses portes pour la première fois, Violet tente d’intégrer ses rangs. Elle croise la route de Kate, mère célibataire qui se lance dans l’ouverture d’un club et la contrebande d’alcool.
Mais, si Dope Girls a les deux pieds dans une époque à la fois boueuse et exaltée, la série est aussi pleine d’ambitions esthétiques et de parti pris hors du temps. Une sorte de Peaky Blinders au féminin, dont les personnages sont aussi soignés que la production, et qui compense ses quelques abus d’effets de style par un casting de haute volée.