La deuxième saison de cette série d’anthologie sera de retour sur Netflix cet hiver, avec une nouvelle intrigue centrée sur des histoires d’amour croisées.
Une porte qui claque, des jump scares en arrière-plan, des apparitions paranormales : la maison hantée est le décor horrifique idéal, au point d’être devenue une figure rhétorique presque usée. Avant que Mike Flanagan (Pas un bruit, Doctor Sleep) ne dépoussière le genre avec sa série dramatique The Haunting of Hill House, portrait d’une famille traumatisée par la mort de la mère. Les fantômes y devenaient les symptômes de névroses plus profondes, finement explorées.
À lire aussi : Comment Mike Flanagan a convaincu Stephen King de conserver l’hôtel Overlook de Shining dans Doctor Sleep
Forcément, lorsque Netflix a annoncé que le show deviendrait une anthologie sur le modèle d‘American Horror Story, et que la saison 2 serait une adaptation du Tour d’écrou d’Henry James (l’histoire de Miss Giddens, une jeune gouvernante recrutée par le propriétaire d’une maison de campagne pour veiller sur son neveu et sa nièce, des orphelins qui découvrent que le lieu a été le théâtre de tragédies), notre impatience n’a fait que grandir. Mike Flanagan a apporté des précisions à Vanity Fair ont confirmé cette curiosité, expliquant queThe Haunting of Bly Manor ne sera pas une fresque familiale, mais une histoire de coeurs brisés :
« Il s’agit d’une nouvelle façon de raconter une histoire d’amour, et il y en a trois qui battent vraiment dans le cœur de cette saison, avec chacune un côté très sombre. À la fin, il sera difficile de différencier la tragédie de la romance. Ce sentiment de nostalgie romantique pour quelqu’un qui comptait tant pour nous – mais qui est parti – constitue vraiment le cœur de toute histoire de fantôme (…). La première saison est très ancrée dans la dynamique familiale, la mort, le deuil, la perte et le traumatisme des enfants. Nous avons tous eu le sentiment collectif d’avoir dit tout ce que nous voulions dire à ce sujet. »
