Le titre de ce long-métrage signé Charlotte Gainsbourg vous dit quelque chose? Normal, il s’agit d’un clin d’oeil à Jane B. par Agnès V.(1988), vrai-faux docu d’Agnès Varda, qui met en scène dans des saynètes drôles car foutraques.
Pour son premier film en tant que réalisatrice, Charlotte Gainsbourg s’intéresse aussi à cette figure de la musique, aussi mannequin dont le côté androgyne avait marqué le milieu de la mode, et accessoirement compagne de Serge Gainsbourg pendant de longues années – mais qui est avant tout sa mère.
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Dans Jane par Charlotte, celle qui est aussi chanteuse et photographe filme son tête-à-tête tendre et pudique avec une figure d’autorité qui l’a toujours impressionnée sans jamais l’écraser. On le découvre dans cette première bande-annonce du film.
Sans artifice, Charlotte Gainsbourg pose sa caméra selon un dispositif minimaliste (les deux femmes discutent dans un lit, attablée chez elles, en bord de mer), pour entamer une introspection humble et pleine de doutes : comment la célébrité façonne-t-elle le rapport maternel, faut-il s’émanciper de l’héritage de parents omniprésents?
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Le synopsis officiel promet en tout cas un voyage lucide, vu à travers les yeux de deux grandes femmes qui s’inspirent réciproquement : « Avec l’effet du temps qui passe, Charlotte Gainsbourg a commencé à regarder sa mère Jane Birkin comme elle ne l’avait jamais fait, toutes deux surmontant un même sentiment de réserve. À travers l’objectif de la caméra, elles s’exposent l’une à l’autre, commencent à prendre du recul, laissant place à une relation mère-fille. » Le film sera présenté dans la section Cannes Première.
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