Laure Calamy à l’affiche d’Être en mouvement, le deuxième film d’Éric Gravel

Ce drame social mettra en scène l’actrice dans la peau d’une mère de famille la recherche d’un travail, dont les ambitions se retrouvent menacées par une grève générale. Chez Guillaume Brac (Un monde sans femmes), Justine Triet (Sibyl), ou encore Alain Guiraudie (Rester vertical) : la douce folie de Laure Calamy s’est toujours raccordée à


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Ce drame social mettra en scène l’actrice dans la peau d’une mère de famille la recherche d’un travail, dont les ambitions se retrouvent menacées par une grève générale.

Chez Guillaume Brac (Un monde sans femmes), Justine Triet (Sibyl), ou encore Alain Guiraudie (Rester vertical) : la douce folie de Laure Calamy s’est toujours raccordée à l’univers de réalisateurs singuliers, qui lui ont  confié les rôles de célibataire mordue, de bonne copine ou de mère délurée.

Alors qu’elle est en ce moment à l’affiche d’Antoinette dans les Cévennes de Caroline Vignal – dans lequel elle rayonne en randonneuse assaillie de doutes existentiels -, Le Film français nous apprend que la comédienne vient de démarrer le tournage d’Être en mouvement, deuxième long-métrage d’Éric Gravel après Crash Test Aglaé, road-trip déluré sur trois ouvrières confrontées à la délocalisation de leur usine.

Changement de ton pour ce drame social, dans lequel Laure Calamy interprétera Julie qui, d’après le synopsis dévoilé par Le Film français, « se démène seule pour élever ses deux enfants à la campagne et garder son travail dans un palace parisien ». « Quand elle obtient enfin un entretien pour un poste correspondant à ses aspirations, une grève générale éclate, paralysant les transports. C’est tout le fragile équilibre de Julie qui vacille. Elle va alors se lancer dans une course effrénée, au risque de sombrer ». 

Un scénario qui n’est pas sans rappeler certains récits engagés des frères Dardenne, qui chérissent les héroïnes malmenées par l’individualisme et la précarité, avant d’être prises dans l’énergie d’une action collective engagée – citons Marion Cotillard dans Deux jours, une nuit. On compte sur la subtilité de Laure Calamy pour incarner ce personnage avec le mélange de dignité et d’humilité qu’on lui connaît. En attendant, réécoutons cette lecture déchirante par l’actrice du poème de Grisélidis Real, Mort d’une putain, lors de la Matinale de France Inter.

Image : Copyright Christophe BRACHET / FTV