Larry Clark pose ses valises à Paris (avec deux expos et une vente de photos vintage)

Après Harmony Korine et sa rétro au Centre Pompidou, un autre artiste américain bien sulfureux pose ses valises à Paris jusqu’en décembre. Larry Clark, qui dans ses photos et ses films (Kids, Ken Park…) s’est toujours intéressé à une jeunesse marginale et agitée, est en ce moment à la galerie rue Antoine (du 17 au


(c) Samuel Berrebi

Larry Clark, 2016 (c) Courtesy Of Samuel Berrebi

Après Harmony Korine et sa rétro au Centre Pompidou, un autre artiste américain bien sulfureux pose ses valises à Paris jusqu’en décembre. Larry Clark, qui dans ses photos et ses films (Kids, Ken Park…) s’est toujours intéressé à une jeunesse marginale et agitée, est en ce moment à la galerie rue Antoine (du 17 au 23 octobre puis du 7 au 13 novembre). D’abord, pour vendre ses photographies vintage de différents formats, notamment certaines réalisées pendant les tournages de ses films, au prix hyper accessible de 100 euros – comme ça, tous les kids de la capitale peuvent se faire un beau cadeau.

© Courtesy of the artist and Luhring Augustine, New York and Galerie Rue Antoine, Paris.

Larry Clark, 2017 © Courtesy of the artist and Luhring Augustine, New York and Galerie Rue Antoine, Paris.

Ensuite, pour une nouvelle exposition sur Jonathan Velasquez, le héros de son film sur les skaters latinos de L.A Wassup Rockers (2005), que Clark a photographié pendant 14 ans – et qui sera présent pour l’occasion. Du 4 novembre au 3 décembre à la galerie Hus, on pourra aussi découvrir un pan méconnu de son œuvre, sa série de peinture intitulée Heroin (certaines sont faites avec des sachets d’héroïne usagée.)

Larry Clark Heroin 2014 Oil on canvas 182.9 x 121.9 cm

Larry Clark
Heroin
2014
Oil on canvas
182.9 x 121.9 cm

Quand était sorti son dernier film The Smell Of Us en 2014, Clark nous confiait à propos de ce nouveau médium : « Je peignais le soir, après des journées de tournage bien remplies. Cela m’aidait à m’extérioriser, c’était un peu comme de la méditation. Quand vous peignez, rien n’est plus important que ce qu’il y a sur votre toile. C’était un tournage très difficile, alors il était vraiment nécessaire pour moi d’oublier ce qui se passait. » On a franchement hâte de voir le résultat.