Apichatpong Weerasethakul est de retour avec Blue, un court-métrage incandescent

En voilà une belle surprise. Apichatpong Weerasethakul (qui avait obtenu la Palme d’or pour Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) en 2010) présente Blue, un nouveau court-métrage onirique et incandescent. Diffusé sur 3ème scène, une plateforme conçue par l’Opéra de Paris pour les réalisateurs/trices (Bertrand Bonello ou Clément Cogitore y ont


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En voilà une belle surprise. Apichatpong Weerasethakul (qui avait obtenu la Palme d’or pour Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) en 2010) présente Blue, un nouveau court-métrage onirique et incandescent. Diffusé sur 3ème scène, une plateforme conçue par l’Opéra de Paris pour les réalisateurs/trices (Bertrand Bonello ou Clément Cogitore y ont par exemple participé), et auparavant dévoilé à Toronto, le court navigue entre les différents thèmes de prédilection du cinéaste thaïlandais : le rêve, l’ambiance tropicale, l’animation des œuvres, la fusion entre réalité et imagination… Et c’est encore une fois à son actrice fétiche, Jenjira Pongpas, qu’il a fait appel pour incarner une gracieuse endormie – et c’est à partir de ce modèle qu’il joue avec les couleurs, combinant le bleu d’une couverture douillette et l’orange d’un feu sauvage. Comme d’habitude, la magie opère tout de suite.