Pendant deux mois, on met le bouleversant 120 battements par minute en couv’. Parce que, dans cette fresque sur Act Up, la caméra de Campillo enregistre le bruit et la fureur, virevolte au rythme effréné de la puissante vitalité des jeunes personnages, militants, pour certains séropos, qu’on retrouve bientôt sur la piste de danse d’un club où, secoués par la house music, les corps exténués s’abandonnent dans un mélange de fête et de désespoir, de rage et de désir, avec l’idée que, même à bout de souffle, il ne faut surtout pas s’arrêter, car s’arrêter, ce serait mourir. L’onde de choc résonne avec force, des nineties jusqu’à ce numéro estival, comme un puissant appel à continuer de danser, et de lutter.
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