3 questions à Lee Unkrich et Darla K. Anderson, réalisateur et productrice de Coco, le nouveau Disney Pixar.

Le nouveau Pixar, Coco, raconte l’histoire de Miguel, un jeune Mexicain de 12 ans qui, par une série d’étranges circonstances, voyage au Pays des Morts pour résoudre un mystère familial et prouver son amour pour la musique. On a posé trois questions au réalisateur Lee Unkrich et à la productrice Darla K. Anderson avant la sortie du


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Le nouveau Pixar, Coco, raconte l’histoire de Miguel, un jeune Mexicain de 12 ans qui, par une série d’étranges circonstances, voyage au Pays des Morts pour résoudre un mystère familial et prouver son amour pour la musique. On a posé trois questions au réalisateur Lee Unkrich et à la productrice Darla K. Anderson avant la sortie du film, dès demain en salles françaises.

Comment parler de la mort à un jeune public ?
Lee Unkrich :
Depuis le début du projet on a compris que la mort était au centre de l’histoire, mais que ce n’était pas le sujet. Le récit n’a jamais porté sur le fait de s’occuper du chagrin après un décès, ça devait plutôt être une célébration de la vie. Coco est aussi un film sur la mémoire, sur l’importance de se souvenir des personnes qu’on aime. On ne voulait pas faire peur avec nos images : pour nos personnages de squelettes, on a plutôt essayé de les rendre charismatiques.

Le film est une célébration du Mexique et de ses croyances ancestrales. Quel est votre rapport à ce pays, à sa culture et à ses arts ?
L. U. : Faire ce film, c’était comme un apprentissage. On est allés au Mexique pour mieux connaître sa culture, mais surtout pour passer du temps avec des vraies familles, pour comprendre leurs traditions, notamment celle du Jour des Morts. On a aussi visité plusieurs musées, comme le Musée national d’anthropologie, pour en apprendre plus l’histoire du Mexique, son art et architecture. On savait que le Pays des Morts qu’on voulait créer serait rempli de personnages de différentes époques, donc on avait besoin de bien s’imprégner de ce qu’a traversé le pays à différents moments.
D. K. A. : On a embauché plusieurs artistes mexicano-américains à Pixar pour travailler avec nous. On est très fiers de raconter des histoires qui reflètent leur héritage culturel.

Le film va être diffusé dans le monde entier. A-t-il été difficile de rendre universel les particularités de la culture mexicaine (le rapport à la mort, l’univers musical, le graphisme…) ?
L. U. : C’était idéal d’avoir un enfant comme protagoniste du film, parce qu’il y a des moments où d’autres personnages lui expliquent certaines choses. Les spectateurs peuvent ainsi mieux comprendre sans que le film ne devienne une sorte de leçon d’histoire rébarbative. Ce n’est pas non plus un documentaire !

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