Queer Gaze est de notre journaliste Timé Zoppé sur le cinéma LGBTQ+.
A la rédac, on a découvert l’univers unique de Lou Fauroux lors du premier confinement, en 2020. Son génial This Is How The World Ends, où elle plongeait des Sims dans un futur étrange, avait remporté le prix du meilleur montage de notre concours du court métrage confiné. Intrigué.e.s, on s’était ensuite empressé.e.s de faire son portrait.
QUEER GAZE · « ‘Titanic’, naufrage de mon hétérosexualité »
L’artiste et vidéaste, dont le travail croise intelligence artificielle, technologies et culture pop, a répondu à notre invitation de carte blanche pour QUEER GAZE avec enthousiasme. Elle nous a expliqué qu’elle a justement interrogé l’existence et la construction des regards queer dans son mémoire de fin d’études à l’ENSAD (Brothel California, sous la direction de Natacha Lesueur, 204 p., 2021) et a tout de suite imaginé une forme originale : « Le début de la représentation pour moi, comme pour beaucoup j’imagine, c’était des posts de dykes d’Arkansas sur Tumblr. J’aimerais bien reprendre ça un peu. »
Pour découvrir l’œuvre qu’elle a élaborée pour nous et dont les textes sont repris de son mémoire, il suffit de cliquer ici.
*« Je suis une femme noire et lesbienne. La seule chose qui pourrait me faire encore plus détester par un Républicain, ce serait de lui envoyer une vidéo de moi dansant sur une pile de chèques de la CAF. » – Wanda Sykes
> WhatRemains, exposition personnelle à la Galerie du CROUS, du 9 au 18 février (vernissage le 9 février de 18 à 21h) (commissaire : Mathilda Portoghese)
> WhatRemains, à 100% La Villette, du 5 au 23 avril (curatrice : Inès Geoffroy)
© Lou Fauroux