Article réalisé en partenariat avec Artefact et mk2.
LAZERTA POPULUS d’Andres Aloi
Dans ce conte aux animations tantôt délirantes, tantôt réalistes, Andres Aloi oppose les propos d’un streamer persuadé de l’existence d’une communauté cachée de reptiliens cruels et dépourvus d’émotion à un monde utopique rempli d’hommes-lézards qui semblent mener une existence des plus agréables. Mais méfiez-vous, ces crocodiles en costume bleu et rose pastel ne sont pas les êtres adorables qu’ils laissent imaginer…
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LA VIE QUAND T’AI MORT de Raphaël Frydman
Si la faute d’orthographe du titre saute d’abord aux yeux, c’est normal. Dans ce film, Raphaël Frydman revient sur l’idée qu’il se faisait d’une vie après la mort lorsqu’il avait 10 ans. Une merveilleuse et amusante odyssée dans la tête d’un gamin qui imagine que quand t’ai mort, on te donne la chance de revoir le film de ta vie. Qui n’a sérieusement jamais pensé au moins une fois à ça ? Raphaël Frydman, lui, grâce à des image aux couleurs vibrantes et à l’aspect volontairement surréel, se donne cette chance.
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THE CARTOONIST de Nicolas Pomet
Quand un dessinateur de BD se retrouve en retraite seul dans la forêt, la présence d’un étrange humanoïde aux allures de Slender Man vient tout à coup déranger ses nuits. Est-ce là le fruit de son imagination ou un cauchemar bien réel qu’il est en train de vivre ? Nicolas Pomet vous attrape par la main et vous emmène dans une balade inspirée des mangas, bercé par une esthétique surannée, loins du kitsch habituel des IA, pour un rendu aussi enchanteur qu’horrifique.
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FUNERAL CRASHER de Louise Giboulot-Squarcioni
Avec un humour décapant, dans un style d’animation épuré qui combine dessin qu’on dirait fait main et étrange animation virtuelle en noir et blanc, Louise Giboulot-Squarcioni suit les pérégrinations de son Funeral Crasher, sorte de médium débarquant aux enterrements pour faire respecter la parole et les dernières volontés des défunts. Cet étrange personnage, aux discours pareils à des règlements de compte dictés depuis l’au-delà, vit en fait des situations souvent moins drôles qu’elles n’y paraissent.
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JAMAIS NANSA SOUVENIRS d’Ella Bedia
On a parfois en tête le souvenir d’un être cher dont on nous a tant parlé sans jamais l’avoir connu. C’est le fil conducteur du travail autobiographique d’Ella Bedia, qui se saisit de l’IA pour donner à son film une approche ultra réaliste. Traversé des questions et des sentiments qu’elle aurait souhaité partager avec son grand père, parti d’Algérie pour rejoindre la France, ce court métrage prend la forme d’une transcendante lettre ouverte, comme un voyage depuis le jour de son départ jusqu’à aujourd’hui.
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