« La vie, en gros » : la critique de Célestin, 11 ans

Notre critique en herbe a adoré ce teen movie animé sur l’entraide.


"La vie, en gros" (c) Les Films du Préau
"La vie, en gros" (c) Les Films du Préau

« Le film a un look de pâte à modeler, un peu comme Shaun le Mouton, sauf que les visages sont moins géométriques. Je préfère ça à l’image de synthèse, qui est plus une image fausse. L’histoire se passe dans le monde de l’adolescence, mais au lycée, quand on a le droit de regarder son portable et de fumer. Le héros doit maigrir parce qu’il est très, très gros.

Il n’arrive pas à maigrir, mais ça ne se passe pas que dans le ventre : ça se passe aussi dans la tête. Il est amoureux d’une fille, et ça, c’est très gênant parce qu’il a envie de lui dire, mais il n’y arrive pas. Puis il lui dit et elle dit non, et c’est horrible. Lui, après, il tombe dans la presque dépression. La dépression, ça veut dire qu’on ne peut plus sortir de chez soi, on n’a plus la force de vivre. Il ne faut pas se croire à l’abri d’une dépression. Heureusement, il s’en sort avec les amis de son groupe de rock. Donc la morale du film, c’est qu’il faut s’entraider dans la vie. Pour moi, c’est même un peu la morale suprême. »

La Vie, en gros de Kristina Dufková (Les Films du Préau, 1 h 20), sortie le 12 février, dès 8 ans