Il semble que le film très introspectif du grand Pedro ait fait son petit effet sur la Croisette. Dans ce film en forme de quête de sens un cinéaste éminent (joué par Antonio Banderas, en alter ego d’Almodóvar) vit une une crise créative. Comment se renouveler quand on a déjà atteint son acmé artistique? A quel point l’art peut-il sauver? C’est à ce genre de questionnements parfois douloureux que le cinéaste espagnol confronte le spectateur. Mais Douleur et gloire est-il vraiment le Huit et demi de Pedro Almodóvar? Les journalistes en semblent en tout cas convaincus. C’est simple : on a trouvé très peu de fausses notes.
LA PALME POUR PEDRO
DOULEUR LANCINANTE
Image de couverture : © Pathé