« C’est l’histoire d’un petit garçon qui fait beaucoup de bêtises. Moi, j’ai fait aucune de ces bêtises. J’ai jamais loupé l’école par exemple. Je n’y avais même pas pensé. Mais là je vais y penser… Ce film est aussi l’histoire de la création du Petit Nicolas. On le voit dans ses histoires, mais il parle aussi avec les créateurs. Bien entendu, je connaissais René Goscinny ! Qui n’a jamais lu Lucky Luke, Astérix et Obélix ou Le Petit Nicolas ? Il était très marrant, il y a toujours des tonnes de gags avec lui.
Et Nicolas a aussi été créé par un autre monsieur, qui dessine : il fait comme des dessins d’enfants, mais très bien faits. Les personnages sont un peu vieille France, parce que le père lit le journal et la mère fait la cuisine. Les filles n’ont pas du tout les mêmes égalités que les hommes. Nicolas dit par exemple qu’il veut pas jouer avec les filles, alors que mes copains et moi on n’est plus du tout contre les filles et que moi j’aime bien jouer aux jeux de filles. En plus, je joue pas au foot, alors… »
Le Petit Nicolas. Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? d’A. Fredon et B. Massoubre, Bac Films (1 h 22), sortie le 12 octobre