Deux dames sérieuses
Deux femmes mariées très bien mises de l’upper class américaine font vriller les conventions, l’une tombant amoureuse d’une prostituée, et l’autre d’un clochard. On reconnaît là le goût du cinéaste pour les bourgeoises ou les mères de famille détraquées, comme la Francine de Polyester, ou la Beverly de Serial Mom.
> de Jane Bowles (1943 ; Gallimard, 1969)
Soleils brillants de la jeunesse
Roman autobiographique de cet auteur qui a subi un accident de vélo et en a été blessé à vie, ce livre raconte l’éveil vers la déviance et la perversité d’un gamin rêveur qui s’imagine dans le donjon d’un roman victorien. En plus d’être l’un des livres préférés de Waters, c’est l’une des plus grandes influences de William S. Burroughs.
> de Denton Welch (1945 ; Viviane Hamy, 1997)
La Disparition
« J’ai beaucoup de respect pour lui », nous a dit John Waters à propos de Georges Pérec. Et pour cause : tout son roman La Disparition est écrit sans la lettre e. Le choix extrême de chaque mot amène alors le romancier dans des directions sens dessus dessous. Une coquetterie aussi chic qu’absurde.
> de Georges Pérec (Denoël, 1969)
DIVINE GANG · John Waters : « Une fois qu’il y a eu Avatar, un pénis qui parle, c’est rien ! »