Vidéo : La maîtrise de la tension dans le cinéma de Steven Spielberg

Comment Steven Spielberg parvient-il à filmer les émotions aussi finement ? C’est parce que lui-même est doué d’une capacité d’empathie hors-norme, nous dit la vidéo de Philip Brubaker publiée par Fandor. Selon une critique américaine interviewée, Spileberg possède une forme de naïveté qui lui permet d’instiller de la tension dans son récit. Ça passe par exemple


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Comment Steven Spielberg parvient-il à filmer les émotions aussi finement ? C’est parce que lui-même est doué d’une capacité d’empathie hors-norme, nous dit la vidéo de Philip Brubaker publiée par Fandor. Selon une critique américaine interviewée, Spileberg possède une forme de naïveté qui lui permet d’instiller de la tension dans son récit. Ça passe par exemple par les gros plans (comme ceux sur les mains dans Les Dents de la mer (1975) ou sur le rasoir dans La Couleur Pourpre), avant de basculer d’un coup sur un élément de distraction. On pense à cette scène de Munich (2005) où Avner, un agent du Mossad, doit organiser un attentat dans un hôtel. Manque de bol, il croise la cible sur le balcon et la trouve sympa. C’est là qu’un couple arrive et interrompt la discussion amicale entre les deux hommes. L’empathie qu’on ressent vis-à-vis du personnage alimente notre stress en tant que spectateur. C’est sûr, Spielberg sait y faire.