Vidéo : de l’étonnement au simple plaisir, les effets que procure l’architecture au cinéma

Que l’on pénètre dans la ville futuriste et fourmillante du Cinquième élément (1997),  que l’on observe de très bas les immenses buildings de New-York, que l’on se perde dans les quartiers post-modernes de Tokyo dans Lost in Translation (2003) ou bien encore que l’on balade nos yeux éberlués dans les bureaux parfaitement alignés, rectilignes – et


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Que l’on pénètre dans la ville futuriste et fourmillante du Cinquième élément (1997),  que l’on observe de très bas les immenses buildings de New-York, que l’on se perde dans les quartiers post-modernes de Tokyo dans Lost in Translation (2003) ou bien encore que l’on balade nos yeux éberlués dans les bureaux parfaitement alignés, rectilignes – et un peu glaçants -, de Mon Oncle (1958), l’architecture en dit beaucoup sur un film, comme le montre la vidéo de Jorge Luengo Ruiz : elle imprime une atmosphère et va, de temps en temps, jusqu’à conditionner les personnages. Mais parfois, elle est simplement un atout esthétique que le spectateur se plaît à voir. Et ce désir de passer immédiatement de l’autre côté de l’écran prouve bien qu’on a rarement vu meilleurs guides touristiques que certains réalisateurs.