Nona et ses filles se présente comme un conte féministe et farfelu sur une mère de famille très proche de ses filles qui apprend qu’elle est enceinte.
Un couple fusionnel en lutte contre la maladie de leurs fils (La Guerre est déclarée, 2011), un frère et une soeur empêchés de vivre leur amour dans une société ultra religieuse (Marguerite et Julien, 2015), une jeune femme larguée par son mec épaulée par sa cousine pour apprendre à séduire (La Reine des pommes, 2010). Le cinéma faussement naïf de Valérie Donzelli a toujours exploré les liens du sang, le cocon familial comme un espace tantôt aliénant, tantôt libérateur.
Un motif inépuisable que la réalisatrice continuera d’explorer dans une nouvelle série intitulée Nona et ses filles, coproduite par Arte, SWR, Gaumont Télévision France, et Rectangle Productions et coécrite avec Clémence-Madeleine Perdrillat (La Vie de château), dont elle nous parlait en interview il y a peu, en plein confinement.
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D’après le site officiel de la chaîne allemande, il s’agira d’une « comédie poétique et culottée sur une famille atypique« , un « conte féministe, farfelu et tendre« , porté par Miou-Miou et le trio Clotilde Hesme, Virginie Ledoyen et Valérie Donzelli elle-même. Voici ce que dit le pitch officiel : « Amoureuse d’André (Michel Vuillermoz) et libérée de ses trois filles qu’elle adore, Nona, 70 ans, vit sa vie à plein tube au cœur de la Goutte d’Or. Jusqu’au jour où le docteur Truffe lui annonce qu’elle est enceinte… »
Un chassé-croisé féminin, qui questionne la maternité et la sororité, tout cela dans les rues de Paris que Valérie Donzelli connaît bien (et qu’elle a merveilleusement filmées dans son récent Notre-Dame) : Nona et ses filles s’annonce comme une petite merveille déjantée et tendre dont on guette des nouvelles attentivement.
Image : Copyright Zelig Films Distribution
