Un supercut pour s’endormir : Douglas Sirk x Todd Haynes

Quoi de mieux pour traverser cette période de confinement qu’une virée dans les intérieurs feutrés et fifties de deux réalisateurs dont les oeuvres dialoguent, même si elles sont séparées par près de cinquante ans : Douglas Sirk et Todd Haynes. Chez l’un comme chez l’autre, la brillance du technicolor sublime la solitude des personnages postés


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Quoi de mieux pour traverser cette période de confinement qu’une virée dans les intérieurs feutrés et fifties de deux réalisateurs dont les oeuvres dialoguent, même si elles sont séparées par près de cinquante ans : Douglas Sirk et Todd Haynes.

Chez l’un comme chez l’autre, la brillance du technicolor sublime la solitude des personnages postés derrière une fenêtre, les escaliers comme des présences menaçantes guettent le délitement de la cellule familiale, les miroirs disent la fracture intérieure, les objets du quotidien, symboles de la consommation illusoire, flétrissent comme des natures mortes. Les espaces domestiques chez Douglas Sirk et Todd Haynes sont des cocons fragiles et introspectifs, qui disent toute la difficulté de faire corps avec le monde.

Attention, on vous prévient avant de le regarder : ce supercut risque de vous donner des envies de réaménagement.