« The Mask »: vers un reboot au féminin?

Un film qui devrait aussi renouer avec la morale plus sombre des comics originaux. 351 millions de dollars de recettes au box-office, la naissance d’un acteur comique (Jim Carrey) et de toute une génération qui grandira avec des répliques cultes: The Mask avait tout pour devenir le premier d’une longue série de films à succès.


Un film qui devrait aussi renouer avec la morale plus sombre des comics originaux.

351 millions de dollars de recettes au box-office, la naissance d’un acteur comique (Jim Carrey) et de toute une génération qui grandira avec des répliques cultes: The Mask avait tout pour devenir le premier d’une longue série de films à succès. Mais l’échec de sa suite réalisée en 2005 sans Jim Carrey a un peu fait couler le potentiel de la franchise à l’écran. 25 ans après, à l’occasion de l’anniversaire du film, il serait peut-être temps de remédier à cette malédiction. Ce qui est sûrement en bonne voie puisque Mike Richardson, co-créateur de The Mask et fondateur de Dark Horse Comics (qui publie les bande-dessinées dont le long-métrage est inspiré) a déclaré à Forbes qu’il était partant pour de nouveau faire porter le maudit masque vert…mais cette fois ce serait une femme dans le rôle principal.

Un reboot féminin sur lequel il serait déjà en train de plancher : « Je voudrais voir une comédienne capable d’exceller dans la performance et l’humour physique. J’en ai une en tête, mais je ne vais pas dire son nom. Nous devons faire beaucoup pour convaincre cette actrice en particulier, mais nous verrons… » Il faut dire que le film original avait littéralement donné naissance à un corps burlesque, malléable et imprévisible, et qu’il ne serait absolument pas absurde qu’une femme reprenne le rôle puisque n’importe qui peut être possédé par les pouvoirs nuisibles du masque -d’ailleurs dans les comics, plusieurs personnages féminins en ont été les victimes. Autre changement en perspective: Mike Richardson veut rendre sa dimension politique et métaphorique à l’intrigue, qui, souvent utilisée à des desseins comiques et risibles dans le film, cache en réalité une morale sombre sur le délire de puissance. Si Jim Carrey lui a donné une apparence plutôt inoffensive, l’histoire de Stanley Ipkiss est en réalité une allégorie sur les dérives du pouvoir remis entre de mauvaises mains. On croise les doigts pour que Cameron Diaz (dont c’était le premier rôle) revienne pour un caméo hommage.

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