Minimaliste et épuré, ce premier long-métrage dresse un état des lieux minutieux de son pays.
En 1999, dans une Serbie en guerre, un camionneur doit mener à Belgrade une cargaison dont il ignore la nature… De ce postulat froid et pesant, qui laissait présager le pire, Teret (La charge) finit par prendre le contrepied pour se révéler, non sans quelques lugubres détours, comme un film guidé par la lumière d’une jeunesse inébranlable.
Teret (La Charge) d’Ognjen Glavonic (Nour Films, 1h38). Sortie le 13 mars