Sophie Letourneur et Mathilde Profit récompensées des Prix Jean Vigo 2020

Les réalisatrices Sophie Letourneur (Gaby Baby Doll, Énorme) et Mathilde Profit on été récompensées par l’acteur Denis Lavant ce vendredi 9 octobre.  L’an dernier, les prix Jean Vigo avaient été remis à Stéphane Batut pour son long-métrage Vif-argent, et à Claude Schmitz pour son court-métrage Braquer Poitiers. C’est donc une excellente surprise de découvrir un palmarès essentiellement féminin cette année. Composé notamment


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Les réalisatrices Sophie Letourneur (Gaby Baby Doll, Énorme) et Mathilde Profit on été récompensées par l’acteur Denis Lavant ce vendredi 9 octobre. 

L’an dernier, les prix Jean Vigo avaient été remis à Stéphane Batut pour son long-métrage Vif-argent, et à Claude Schmitz pour son court-métrage Braquer Poitiers. C’est donc une excellente surprise de découvrir un palmarès essentiellement féminin cette année. Composé notamment de l’actrice Agathe Bonitzer, de la réalisatrice Sophie Fillières et du critique Marcos Uzal, le jury 2020 semble avoir mis un point d’honneur à exercer la parité au sein du concours.

Le prix du court-métrage a ainsi été décerné à Mathilde Profit, jeune cinéaste à suivre. Issue du département script de la Fémis, elle a travaillé sur Madame Hyde de Serge Bozon et Holy Motors de Leos Carax, et livre ici son premier court-métrage, Un Adieu. Elle y narre le voyage d’un père qui accompagne sa fille afin qu’elle débute sa vie d’étudiante dans une ville inconnue. D’après Le Film Français, le jury a choisi de distinguer le film « pour la sensibilité, le tact, mais aussi un sens aigu de l’espace et du temps, avec lesquels la réalisatrice déploie une équation universelle, ce rite de passage qui voit une jeune fille s’émanciper du cocon familial ». 

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Un adieu de Mathilde Profit

Côté long-métrage, c’est la réalisatrice Sophie Letourneur qui a été récompensée pour sa comédie irrévérencieuse Énorme, avec Jonathan Cohen et Marina Foïs, dont le jury a apprécié « son insolente manière de retourner les clichés et d’inverser les genres, de frotter le burlesque au documentaire, pour sa triviale tendresse et sa revigorante crudité« . Le « Vigo d’honneur » a été remis, quant à lui, aux cinéastes Arnaud et Jean-Marie Larrieu pour leur longue carrière.

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