Repérée par Sciences et Avenir, cette étude très sérieuse publiée par la revue JAMA Dermatology qui part d’un constat : en général, les méchants ont des problèmes de peau, là où les héros n’en ont aucun (ils sont parfaits, comment pourrait-il en être autrement ?). Plus précisément, les chercheurs se sont penchés sur la liste des méchants et héros du ciné américain dressée par l’American Film Institute. Dans les dix premiers, on trouve le sociopathe Norman Bates de Psychose (1960), le cannibale Hannibal Lecter (1981), Dark Vador, le chevalier noir de Star Wars (Episode V, L’Empire contre-attaque (1980)) ou bien Regan MacNeil, la petite fille de L’Exorciste (1973).
Dans les 10, donc, 6 sont « victimes » de problèmes dermatologiques. La plupart souffre d’«alopécie » (chute prématurée des cheveux, des poils), 30% subissent une hyper-pigmentation du contour des yeux (quand nous, on a des cernes !), 20% ont des rides très marquées au visage et 20%, des cicatrices. On ajoutera à ça les verrues hideuses de la reine dans Blanche-Neige (voir vidéo ci-dessus). Pour contrebalancer un peu les choses, on note que deux héros échappent cependant à leur condition d’hommes irréprochables : Indiana Jones (Les Aventuriers de l’arche perdue (1981)) et Rick Blaine (Casablanca (1942)). Cela dit, ce sont surtout des blessures de guerre, preuve de leur vaillance et de leur courage. À l’inverse de leurs ennemis jurés, moches et méchants.