Robert Zemeckis pourrait réaliser un thriller de science-fiction pour la Warner

Ares racontera l’histoire d’un astronaute écrasé dans un désert africain, découvrant un vaste complot. La science-fiction porte parfois un peu la poisse à Robert Zemeckis -souvenons-nous de Contact (1997), très belle quête extraterrestre accusée par une certaine critique de prosélytisme religieux, de Retour vers le futur (1985), devenu culte mais estampillé navet de l’année par


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Ares racontera l’histoire d’un astronaute écrasé dans un désert africain, découvrant un vaste complot.

La science-fiction porte parfois un peu la poisse à Robert Zemeckis -souvenons-nous de Contact (1997), très belle quête extraterrestre accusée par une certaine critique de prosélytisme religieux, de Retour vers le futur (1985), devenu culte mais estampillé navet de l’année par la critique lors de sa sortie. Sans parler de son dernier opus, Bienvenue à Marwen (2018), échec monumental au box-office -39 millions de dollars de budget pour 13 millions de dollars récoltés, c’est ce qu’on appelle un fiasco. Mais Robert Zemeckis, outsider entêté au sein d’une machine hollywoodienne bien huilée, n’est pas du genre à lâcher le morceau. C’est donc dans un énième film de science-fiction que le réalisateur projetterait bientôt de se lancer, le coeur léger comme à l’aube de sa première jeunesse.

D’après The Hollywood Reporter, le studio Warner Bros aurait proposé au réalisateur de travailler sur Ares, un thriller dont le scénario sera écrit par Geneva Robertson-Dworet, qui a travaillé sur Tomb Raider et Captain Marvel : « Le film raconte l’histoire d’un astronaute dont la capsule spatiale s’écrase dans un désert africain. Alors qu’il se précipite pour retrouver sa famille, il est révélé que la mission faisait partie d’un complot plus vaste et qu’il pourrait être porteur d’un secret qui pourrait changer le monde à jamais. »

Côté introspection psychologique, on fait confiance à Zemeckis -ses héros marginaux font souvent preuve d’une profondeur et d’un courage exemplaires. Mais le grand défi du film (on le craint), ce sont les effets spéciaux. Amateur boulimique de nouvelles technologies -les trucages sidérants de La Mort vous va si bien, la 3D de son film d’animation Le Pôle Express et la performance capture de Bienvenue à Marwen-, le réalisateur a souvent flouté les limites entre prises de vue réelles et démonstration numérique, au point de diluer quelques fois l’humanité et la corporéité de son cinéma dans des expériences désincarnées. Autrement dit, c’est quitte ou double: Ares sera ou un petit bijou un peu étrange, ou un nanar qu’on appréciera de revoir dans trente ans comme un bon film de série B. Update: le cinéaste est aussi pressenti pour réaliser une version live de Pinocchio pour Disney avec Tom Hanks. Longue vie à Robert Zemeckis!

Image : Copyright Studio Hamburg