Quatre grands classiques de Godard débarquent sur Netflix

À bout de souffle, Le Mépris, Alphaville et Détective seront à découvrir sur la plateforme le 1er septembre.  Après la mise en ligne de plusieurs oeuvres de Jacques Demy et François Truffaut, Netflix continue d’enrichir son catalogue avec des films du cinéma d’auteur français : quatre longs-métrages de Jean-Luc Godard seront disponibles en ligne dès le 1er


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À bout de souffle, Le Mépris, Alphaville et Détective seront à découvrir sur la plateforme le 1er septembre. 

Après la mise en ligne de plusieurs oeuvres de Jacques Demy et François Truffaut, Netflix continue d’enrichir son catalogue avec des films du cinéma d’auteur français : quatre longs-métrages de Jean-Luc Godard seront disponibles en ligne dès le 1er septembre prochain.

Au programme d’abord, l’incontournable À bout de souffle (1960), premier film de JLG qui ouvrit la voie à la Nouvelle Vague par sa désinvolture, sa liberté de ton, son tournage à l’air libre, affranchi des normes des studios. Jean-Paul Belmondo y incarne Michel Poiccard, jeune voyou dont l’idylle avec une jeune Américaine rencontrée sur les Champs-Élysées (Jean Seberg) se transforme en fuite effrénée vers la mort. Polar anticonformiste, romance désespérée, parodie de série B aussi drôle que cruelle dans son dénouement : À bout de souffle n’a pas pris une ride.

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On pourra également (re)découvrir Le Mépris (1963), adaptation d’un roman d’Alberto Moravia, dans lequel Godard observe avec froideur le délitement d’un couple (Brigitte Bardot et Michel Piccoli, dans les rôles d’un scénariste et de sa femme), épinglant au passages les rapports de séduction, de jalousie et de pouvoir qui dévorent le petit monde du cinéma.

À côté de ces deux grands classiques, deux oeuvres plus confidentielles de Godard. D’abord Alphaville (1965), dystopie qui imagine un futur déshumanisé où les sentiments ont été bannis, ode au langage libérateur et déclaration d’amour à la poésie; et Détective (1985), une histoire de triangle amoureux dans le monde de la mafia, où s’entrechoquent désir et argent. L’héritage des films de gangster américain, auquel Godard apporte une touche surréaliste et désespérée, plane sur ce film au casting étonnant (Johnny Hallyday, Nathalie Baye, Claude Brasseur, Jean-Pierre Léaud, et même les débutantes Julie Delpy et Emmanuelle Seigner).

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