Dans son nouvel épisode, l’émission Certains l’aiment FIP s’intéresse à la façon dont les chansons ont accompagné la carrière de l’acteur et ce qu’elles nous disent de ses rôles.
Brad Pitt n’est pas qu’une belle gueule: même si c’est en tant que sex-symbol absolu et fantasme du cow-boy hollywoodien qu’il est né à l’écran avec Thelma et Louise, l’acteur a depuis soigneusement choisi ses rôles pour fissurer cette image lisse. Si l’on regarde d’un peu plus près – et qu’on prête bien l’oreille – on s’aperçoit même que sa carrière évolue vers une mélancolie de plus en plus évidente: une trajectoire que FIP nous propose de revisiter tout en sons, dans un nouvel épisode de son émission Certains l’aiment FIP dédiée à l’univers musical de l’acteur.
Il y a d’abord Fight Club, dont le final explosif s’accompagne du titre des Pixies Where is my mind, une référence pop qui permet de traduire l’état de folie du personnage de Tyler Durden. On citera aussi la BO de The Tree of Life composée par Alexandre Desplat, qui fait chavirer Brad Pitt vers des sommets mystiques, au diapason de chœurs aériens, la BO vintage et hyper référencée de Once Upon a Time in Hollywood dans lequel Brad Pitt interprète un cascadeur has-been au rythme des tubes de l’année 1969. Et on finira avec la partition minimaliste signée Max Richter d’Ad Astra, qui accompagne en orbite l’acteur dans sa quête pour retrouver son père et traverser les ténèbres de l’espace.
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Image: Ad Astra de James Gray, Copyright Twentieth Century Fox France