PODCAST: Laure Adler consacre 5 émissions aux multiples facettes d’Agnès Varda

L’occasion de mieux saisir l’agilité avec laquelle cette personnalité inclassable naviguait entre cinéma, photographie, art contemporain, et goût pour les mots. « Je n’aime pas le terme “plasticienne”, je ne fais pas du plastique », lançait Agnès Varda avec un mélange d’affront et de tendresse lors de sa masterclass (qu’elle préférait qualifier de « causerie ») donnée


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L’occasion de mieux saisir l’agilité avec laquelle cette personnalité inclassable naviguait entre cinéma, photographie, art contemporain, et goût pour les mots.

« Je n’aime pas le terme “plasticienne”, je ne fais pas du plastique », lançait Agnès Varda avec un mélange d’affront et de tendresse lors de sa masterclass (qu’elle préférait qualifier de « causerie ») donnée à France Culture l’été dernier. Grande amoureuse des livres (Sans Toi ni Loi est dédié à Nathalie Sarraute) et amatrice de théâtre, photographe avant de devenir cinéaste, Agnès Varda n’a jamais vraiment choisi entre toutes ces vocations qui ont fait d’elle une artiste inclassable et avant-gardiste. Une vie à multiples facettes que Laure Adler explore toute cette semaine dans son émission « L’Heure bleue », à travers cinq épisodes dédiés non pas à résumer, mais plutôt à esquisser l’oeuvre d’une artiste irréductible.

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Agnès Varda féministe, amoureuse des patates au point de leur dédier une exposition, compagne de Jacques Demy dont elle a perpétué la mémoire: l’émission ne laissera de côté aucun aspect de cette personnalité singulière. Au programme notamment, une conversation entre Serge Daney et Agnès Varda à propos de Sans toit ni loi, un témoignage de Jane Birkin qui reviendra sur la façon dont la réalisateur abordait les corps de ses actrices, et une discussion avec Hervé Chandès, directeur général de la Fondation Cartier, qui abordera la carrière son rapport à l’art contemporain dans la dernière partie de sa carrière.

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Photo: Copyright Cine Tamaris