Plonger de Mélanie Laurent : l’eau qui déborde  

En couple avec un ancien reporter de guerre (Gilles Lellouche), une photographe avide d’aventures (María Valverde) ressent un vide immense quand elle apprend qu’elle attend un bébé. À la naissance de l’enfant, elle disparaît… Dans ce drame intimiste à la sentimentalité furieuse, Mélanie Laurent s’emploie à désamorcer certains clichés. Notamment celui de la maternité évidente


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En couple avec un ancien reporter de guerre (Gilles Lellouche), une photographe avide d’aventures (María Valverde) ressent un vide immense quand elle apprend qu’elle attend un bébé. À la naissance de l’enfant, elle disparaît… Dans ce drame intimiste à la sentimentalité furieuse, Mélanie Laurent s’emploie à désamorcer certains clichés. Notamment celui de la maternité évidente et épanouissante : son (anti)héroïne passe du chaud au froid sans jamais ressentir d’instinct maternel – ce qui semble troubler tout son entourage. Si, dans la première partie du film, les personnages plongent la tête la première dans ce monde de souffrances, le récit remonte à la surface à mesure que le mystère de la disparition se dissipe. D’abord baignant dans un sombre clair-obscur, les images vont ainsi se laisser gagner par la lumière, provoquant un très beau paradoxe.

: Plonger de Mélanie Laurent
Mars Films (1h42)
En salles depuis le 29 novembre