« Commencer avec Le Petit Spirou, c’était un peu dingue. » Après sa découverte des plateaux de cinéma à 11 ans pour un second rôle dans cette adaptation de BD, Pierre Gommé apparaît dans Fourmi de Julien Rappeneau ou Le Daim de Quentin Dupieux.
Son jeu amusant et décontracté semble d’abord le destiner à la comédie. « J’aime beaucoup Éric Judor. Je sais qu’il prépare Problemos 2, le genre de projet dont j’adorerais faire partie. Mais je suis attiré par tout film qui a du sens, du fond et de l’émotion. » Comme ce fut le cas, en 2023, de Super bourrés, dramédie de Bastien Milheau dans laquelle Pierre Gommé incarne le héros, lycéen vivant dans une campagne ravagée par l’alcoolisme.
Ou dans les courts d’une nouvelle génération de cinéastes défiant les conventions, comme Alexx196 et la plage de sable rose de Loïc Hobi ou La Passion selon Karim d’Axel Würsten.
Cette année, l’acteur étudie au Conservatoire. « C’est important de continuer à travailler son jeu et à rencontrer des gens. » Il sera visible en mai dans Un monde merveilleux, comédie futuriste avec Blanche Gardin, et il vient de tourner la série Qui sème le vent, avec Isabelle Adjani. Il nous confirme aussi ses ambitions multiformes : « J’écris des courts métrages, avec une touche fantastique, que j’aimerais réaliser. »