Roulements de tambour. Voici le palmarès de la 92e cérémonie des Oscars, qui a encensé Parasite de Bong Jooh-ho. Le cinéaste sud-coréen repart avec quatre trophées, laissant Sam Mendes et son 1917 ou Quentin Tarantino et son Once Upon a Time… in Hollywood loins derrière.
PALMARÈS
Meilleur film : Parasite de Bong Joon-ho
Meilleur réalisateur : Bong Joon-ho pour Parasite
Meilleur acteur : Joaquin Phoenix pour Joker
Meilleure actrice : Renée Zellweger pour Judy
Meilleur second rôle féminin : Laura Dern pour Marriage Story
Meilleur second rôle masculin : Brad Pitt pour Once Upon a Time… in Hollywood
Meilleur scénario original : Parasite de Bong Joon-ho
Meilleur scénario : Jojo Rabbit de Taika Waititi
Meilleure photographie : 1917 de Sam Mendes
Meilleure musique originale : Joker de Todd Phillips
Meilleure chanson originale : (I’m Gonna) Love Me Again d’Elton John et Taron Egerton
Meilleur film international : Parasite de Bong Joon-ho
Meilleur film d’animation : Toy Story 4 de Josh Cooley
Meilleur documentaire : American Factory de Julia Reichert et Steven Bognar
Meilleur maquillage et coiffure : Scandale de Jay Roach
Meilleurs costumes : Les Filles du docteur March de Greta Gerwig
Meilleur montage son : Le Mans 66 de James Mangold
Meilleur mixage son : 1917 de Sam Mendes
Meilleurs décors : Once Upon a Time… in Hollywood de Quentin Tarantino
Meilleurs effets spéciaux : 1917 de Sam Mendes
Meilleur montage : Le Mans 66 de James Mangold
Meilleur court-métrage : The Neighbor’s Window de Marshall Curry
Meilleur court-métrage d’animation : Hair Love de Matthew A. Cherry et Bruce W. Smith
Meilleur court-métrage documentaire : Learning to Skateboard in a Warzone (If You’re a Girl) de Carol Dysinger
LES MOMENTS FORTS
Le discours de Joaquin Phoenix sur l’élevage laitier et la bien-traitance animale
Récompensé par le prix du meilleur acteur pour Joker, l’acteur, fervent défenseur des causes animales et environnementales, a une fois de plus profité de la scène pour sensibiliser l’auditoire : « Nous nous baladons dans la nature et nous la pillons pour ses resources. Nous pensons pouvoir nous permettre d’inséminer artificiellement une vache et quand elle accouche, nous volons son bébé. Elle pleure clairement d’angoisse. Et puis nous prenons le lait qu’elle réservait à son veau et nous le sirotons dans du café et dans un bol de céréales. »
La fin de son discours s’est ouverte sur une note plus lyrique et positive : « (…) Je crois que dès lors que nous sommes guidés par l’amour et la compassion, on peut créer, développer, implanter des systèmes d’évolution qui sont bénéfiques pour tous les êtres sensibles et l’environnement. » On en demande plus ! >> À voir : le court spot d’Extinction Rebellion contre la déforestation avec Joaquin Phoenix
Les shows enflammés de Janelle Monae
Accompagnée par une troupe de danseurs tour-à-tour accoutrés de robes et couronnes fleuries comme dans Midsommar d’Ari Aster (reparti bredouille), de robes d’époques comme dans Les Filles du docteur March ou encore la panoplie clownesque du Joker de Todd Phillips, Janelle Monáe a mis le feu aux planches de ces Oscars 2020. On en attendait pas moins d’elle.