Oscars 2025 : 5 moments à retenir

Pendant que vous dormiez, il s’est passé tout ça à la 97ème cérémonie des Oscars, qui avait lieu cette nuit à Los Angeles. Récap’ des 5 moments les plus forts.


Mikey Madison, Oscars 2025
Mikey Madison aux Oscars 2025

Anora et ses 5 prix

Le conte de fées désenchanté de Sean Baker, qui avait remporté la Palme d’or au dernier Festival de Cannes, a raflé 5 prix (dont Meilleur Film et Meilleure Réalisation). Sacrée Meilleure Actrice, la géniale Mikey Madison n’en revenait pas : « C’est un rêve devenu réalité. Je vais probablement me réveiller demain matin. » Elle a rendu hommage aux travailleuses du sexe : « Je continuerai à soutenir [la communauté] et à m’en faire l’alliée. » Tout comme à Cannes, le réalisateur Sean Baker a profité de la tribune qui lui était donnée pour rende un hommage vibrant aux cinémas indépendants : « Pendant la pandémie, nous avons perdu près de 1 000 écrans aux Etats-Unis, et nous continuons à en perdre régulièrement. Si nous n’inversons pas cette tendance, nous perdrons une partie vitale de notre culture. C’est mon cri de guerre. »

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Adrien Brody explose le chrono (et nous touche au cœur)
Il s’est fait subtiliser la statuette par Timothée Chalamet (super en Bob Dylan taiseux dans Un parfait inconnu) aux SAG Awards, mais cette fois-ci, c’est la bonne. Après le Golden Globe, l’interprète de The Brutalist, déjà oscarisé pour Le Pianiste en 2003, repart avec la statuette du Meilleur Acteur. Sur la scène du Dolby Theatre, il a tout simplement refusé d’écourter son discours : « Je termine, éteignez la musique s’il vous plaît. » L’acteur, qui joue dans le film de Brady Corbet un architecte juif hongrois rescapé de la Shoah, a fait une piqure de rappel sur l’intolérance : « Je suis ici une fois de plus pour un rôle qui symbolise les traumatismes persistants et les répercussions de la guerre et de l’oppression systématique, de l’antisémitisme, du racisme. Et je prie pour un monde plus sain, plus heureux et plus inclusif. Et je crois que si le passé peut nous apprendre quelque chose, c’est un rappel de ne pas laisser la haine s’exprimer sans contrôle. »

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Zoe Saldaña rend un hommage émouvant à sa famille

Alors qu’Emilia Perezle film musical de Jacques Audiard, est reparti grand gagnant des derniers César (avec sept prix), il n’a remporté que deux Oscars. Celui de la Meilleure Musique originale et celui de la Meilleure Actrice dans un Second Rôle pour Zoe Saldaña, qui est revenue sur son parcours : « Je suis fière d’être l’enfant de parents immigrés, avec des rêves, de la dignité et des mains qui travaillent dur. […] Ma grand-mère est arrivée dans ce pays en 1961 », a déclaré l’actrice américano-dominicaine. « Si elle était ici, elle serait tellement ravie de tout cela. »

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Le sketch grinçant de Conan O’Brien
Après un montage vidéo en hommage à Los Angeles, ravagée par les incendies en début d’année, l’animateur et humoriste a rejoué The Substance, mais en version absurde : il a perdu sa chaussure dans son double. Avant de faire référence à la polémique concernant Karla Sofia Gascon : « Petite anecdote : Anora utilise le mot [fuck] 479 fois. C’est trois de plus que le record établi par l’attaché de presse de Karla Sofia Gascon. »

La performance pop et jouissive de Cynthia Erivo et Ariana Grande

Les stars de Wicked ont donné le coup d’envoi de la cérémonie en interprétant le titre culte du Magicien d’Oz, « Somewhere Over The Rainbow ». Cynthia Erivo est ensuite montée sur scène pour interpréter « Home » de Diana Ross, tiré de « The Wiz ». Après son solo, elle a été rejointe par Ariana Grande, sa co-star de Wicked, pour interpréter « Defying Gravity ». Indécent de talent. Bonus : les paroles fortes de Paul Tazewell, lauréat de l’Oscar des meilleurs costumes pour Wicked : « Je suis le premier homme noir à recevoir le prix des meilleurs costumes. Je suis si fier. Merci. »

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