Imaginez Alex DeLarge et ses droogs de retour sur la 9e symphonie de Beethoven. The Guardian vient de révéler qu’Anthony Burgess, auteur du sulfureux roman qui a inspiré Orange Mécanique de Stanley Kubrick, a laissé un manuscrit inachevé de 200 pages, dans lequel il revient sur la panique morale provoquée par l’adaptation du livre en 1971. Rappelons qu’à sa sortie, le film de Kubrick a été accusé d’avoir inspiré une série de crimes imitateurs en Angleterre et de faire l’apologie d’une violence gratuite. Intitulé A Clockwork Condition, le recueil de notes agrémenté de schémas serait un essai philosophique et autobiographique, qui évoquerait cette affaire, et approfondirait les thèmes du livre original, à savoir les déviances de la technologie et la condition humaine contemporaine. Rien que ça. D’après Andrew Biswell, directeur de la fondation Burgess, le manuscrit offre « un éclairage nouveau sur l’œuvre de Burgess, mais également de Kubrick, ainsi que la controverse qui entoure ce roman notoire ». Aucun éditeur ne s’est encore manifesté, mais ça ne saura tarder.
Orange Mécanique: un essai sur l’impact du film retrouvé dans les archives d’Anthony Burgess
Imaginez Alex DeLarge et ses droogs de retour sur la 9e symphonie de Beethoven. The Guardian vient de révéler qu’Anthony Burgess, auteur du sulfureux roman qui a inspiré Orange Mécanique de Stanley Kubrick, a laissé un manuscrit inachevé de 200 pages, dans lequel il revient sur la panique morale provoquée par l’adaptation du livre en 1971. Rappelons qu’à sa