« J’ai grandi dans une famille très artistique, c’était évident que j’allais travailler dans les arts. » D’une voix assurée, le jeune Vassili Schneider admet avec beaucoup de lucidité l’influence de son entourage familial sur son orientation professionnelle. Guidé par des parents qui l’encouragent, ainsi que ses frères Volodia, Aliocha, Vadim et Niels Schneider, à développer sa curiosité, il multiplie les expériences artistiques dès son enfance : photographie, peinture, sculpture, montage vidéo et même doublage.
Mais c’est à l’âge de 15 ans que le cinéma et le métier d’acteur s’imposent à lui. Après un premier rôle au Québec dans le film Les Démons de Philippe Lesage (2015), il s’installe en France à l’âge de 19 ans et se distingue dans Les Amandiers de Valeria Bruni Tedeschi (2022) ou Le Vourdalak d’Adrien Beau (2023).
« Les Amandiers » de Valeria Bruni-Tedeschi : un film de troupe mythique et terrassant
Ses prochains projets ? Un rôle dans Le Comte de Monte Cristo d’Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte (prévu pour décembre 2024) et celui d’un esclavagiste dans Ni chaînes ni maîtres de Simon Moutaïrou.
Mais, son avenir, Vassili Schneider l’envisage aussi de l’autre côté de la caméra : « Je me suis donné comme objectif de réaliser un premier long métrage avant mes trente ans. » C’est plutôt bien parti, puisqu’il tourne actuellement son premier court : une adaptation d’une nouvelle écrite par le chanteur Raphaël.
Portrait © Julien Liénard pour TROISCOULEURS