Ce soir#canalplus
19h55#journaldufestival pic.twitter.com/zy7yJXbzpn— Fred Benudis (@FredBenudis) 18 mai 2016
L’aura de Robert De Niro n’est plus celle de l’acteur vedette de Taxi Driver, Palme d’Or au festival de Cannes de 1976, mais elle reste assez puissante pour que l’édition 2016 lui rende hommage. Dans Hands of Stone, l’acteur incarne le coach d’un jeune boxeur (Tiens tiens, ça rappellerait presque un film récent) et c’est l’occasion pour Michel Denisot de convier son homonyme-moins-1-syllabe à discuter combats et cinéma sur Canal+. À la cool, entre tauliers du grand et du petit écran.
En dehors d’un beau costume et d’une légère préparation en salles de bains, il y a d’ailleurs d’autres astuces qu’un film de boxe pour célébrer l’image des acteurs – même vieillissants – et inscrire leurs mouvements dans le temps long d’une pellicule !
Les souvenirs cannois survivent aux corps qui vieillissent ou disparaissent. Les comédies romantiques font rire malgré le décès d’une de leurs alliées et, même dans un maillot orange à palmiers, la beauté des personnages de L’effet aquatique, présenté à la Quinzaine des réalisateurs, déborde vraiment de la piscine.
Malgré tout, Cannes 2016, ce n’est pas seulement des hommages, des flash-backs et des crèmes anti-âge ! Il y a aussi de la jeunesse, du rock et de l’éclat !
Autre jeune branché à remuer la Croisette : Adam Driver, qu’on a vu dans Paterson de Jim Jarmusch, en Compétition officiell. Le réalisateur Terry Gilliam s’offrira bientôt ses services pour mener à bien son « nouveau » projet Don Quichotte (repoussé depuis plus d’une décennie), et espère bien monter les marches du festival l’année prochaine. « Je suis très reconnaissant à Star Wars d’avoir fait d’Adam une star bankable qui a aidé à boucler le budget. En plus, c’est un acteur sérieux, il s’est même tapé le livre de Cervantès, du jamais vu pour un comédien, surtout hollywoodien ! »
C’est incroyable : à Cannes, jeunes ou moins jeunes, on voit des films et parfois même on lit des livres…
