L’hommage de John Carpenter à Ennio Morricone

Les deux hommes avaient collaboré ensemble sur la bande-originale du film d’horreur The Thing.  En 1982 sort The Thing, film d’horreur radical et crépusculaire qui fut un échec commercial et critique – mais dont le thème principal, composé par le compositeur italien Ennio Morricone, est resté dans les mémoires pour ses notes électroniques et angoissantes.


yjhizdmyzwutzmvkni00ntrmlthiywetowm1mmnhnge4zgu0 cca

Les deux hommes avaient collaboré ensemble sur la bande-originale du film d’horreur The Thing. 

En 1982 sort The Thing, film d’horreur radical et crépusculaire qui fut un échec commercial et critique – mais dont le thème principal, composé par le compositeur italien Ennio Morricone, est resté dans les mémoires pour ses notes électroniques et angoissantes.

Alors que l’on a appris le décès du musicien ce 6 juillet à l’âge de 91 ans, John Carpenter a rendu hommage à celui qu’il a découvert à travers les westerns spaghetti de Sergio Leone dans une tribune passionnante relayée par IndieWire. À propos d’Il était une fois dans l’Ouest, John Carpenter a expliqué : « C’est l’une des plus grandes partitions de tous les temps, et elle a propulsé ce film dans un autre genre: l’opéra épique. C’est le nec plus ultra de la composition. On ne peut pas faire mieux et être plus profond que ça. »

À VOIR : Les écrans chez John Carpenter

En confiant la musique de son film à Ennio Morricone, John Carpenter, qui compose d’habitude la musique de ses films, a exploré un nouveau territoire : « Morricone venait de la musique expérimentale, un endroit étrange. Le studio n’avait aucun intérêt à ce que je compose le thème. Stuart Cohen, le producteur associé, a suggéré : « Pourquoi ne pas demander au Maestro Morricone de le faire ? Alors on l’a engagé. »  »

John Carpenter a aiguillé les arrangements d’Ennio Morricone pour les rendre plus ténébreux, moins lyriques, apportant un « sentiment profond et tragique« . De quoi nous donner envie de se replonger dans la bande-originale de ce film de science-fiction paranoïaque inoubliable.

À LIRE AUSSI : John Carpenter interrogé par Katell Quillévéré et Yann Gonzalez à Cannes 2019