« Les Trolls sont des petits bonshommes avec des truffes à la place du nez et des cheveux qu’ils peuvent contrôler. Ils essaient d’échapper aux Bergens, qui ressemblent beaucoup à la vraie version des Trolls tels qu’on peut les imaginer, avec des visages pleins de moisissures. La seule chose qu’ils ont trouvée pour être heureux, c’est de manger les Trolls. En plus, les Bergens sont guidés par une dame qui pourrait avoir le prix Nobel de la méchanceté. La princesse des Trolls croit que tout n’est que cupcake et arc-en-ciel, ce qui n’est pas bien du tout. Le monde n’est pas fait que de ça, il peut devenir très mauvais ; et il y a l’école, aussi. En plus, ça n’existe pas, quelqu’un qui n’a jamais été triste. Et je pense que c’est important de savoir qu’on va être triste, parce que, comme ça, on pourra se préparer à conserver sa joie. Il faut être joyeux mais un peu prudent cactus. L’autre chose qui m’embête dans Les Trolls, c’est qu’ils se font des câlins tout le temps. Si l’heure du câlin tombe à un moment où tout le monde est en colère, ils vont se bagarrer et se fâcher pendant très longtemps. Alors que, nous, c’est seulement quand on est heureux qu’on fait des câlins. »
LE PETIT AVIS DU GRAND
Conte pop tout entier dédié aux vertus de l’optimisme, Les Trolls rappelle Little Big Planet : à l’image de ce jeu vidéo culte, le film, avec ses paysages faits de feutrine, de coton et de laine, semble se dérouler dans une maison de poupées. Au milieu de ce monde outrancièrement kawaii se distingue un personnage étonnant : celui de la repoussante souillon Bridget, amoureuse introvertie d’un roitelet capricieux. Rien que pour ce petit monstre très attachant, Les Trolls vaut le coup d’œil.
Le film est disponible en VOD sur le site de MyTF1.
« Les Trolls » de Mike Mitchell et Walt Dohrn