Benjamin Voisin, révélation malicieuse d’ « Un vrai bonhomme »

La malice au coin des lèvres, il sert de sa belle jeunesse deux pépites de cette nouvelle décennie. Dans Un vrai bonhomme de Benjamin Parent, son défunt personnage conseille son frère en perdition. « J’ai voulu me surprendre, balancer instinctivement l’émotion qui me venait sans la polir, après avoir travaillé le regard sur moi avec rigueur dans


mwezzjnhnmutmgvjmi00ndywltljmwqtmwuymgrlotfhntez benji2 3

La malice au coin des lèvres, il sert de sa belle jeunesse deux pépites de cette nouvelle décennie. Dans Un vrai bonhomme de Benjamin Parent, son défunt personnage conseille son frère en perdition. «J’ai voulu me surprendre, balancer instinctivement l’émotion qui me venait sans la polir, après avoir travaillé le regard sur moi avec rigueur dans La Dernière Vie de Simon de Léo Karmann.» Dans cet autre premier film (qui sort le 5 février), il campe un orphelin qui emprunte le visage d’un disparu. L’occasion, pour Benjamin Voisin, l’allure poète avec sa cape et sa chevelure broussailleuse, de convoquer un imaginaire nourri par son amour de la littérature. «Je fuis les horaires de bureau et cherche le jeu en tout. Le cinéma parvient à me faire passer quatorze heures de suite sur huit mots: c’est bien qu’on tient là quelque chose», confie cet ancien du cours Florent. Xavier Giannoli et François Ozon viennent de lui confier des rôles d’envergure (respectivement dans Comédie Humaine et Été 84), raccord avec son envie de tout jouer tant que jamais rien ne se répète.

Un vrai bonhomme de Benjamin Parent, Ad Vitam (1 h 28), sortie le 8 janvier
PHOTOGRAPHIE : JAMES WESTON

benji
Benjamin Voisin, révélation malicieuse d’ « Un vrai bonhomme » 3