Héloïse Volle, douce et explosive

[Nos 25 de moins de 25, édition 2025] En 2019, elle illuminait le court métrage « Matriochkas » de Bérangère McNeese. Cinq ans plus tard, on se réjouit de la retrouver dans le premier long métrage sororal et prometteur de cette réalisatrice.


Héloïse Volle
Héloïse Volle © Julien Liénard pour TROISCOULEURS

Tresses rousses, visage poupin et créoles dorées en forme de cœur, Héloïse Volle, alors adolescente, apparaît tel un coup d’éclat dans le tendre Matriochkas de Bérangère McNeese. Incarnant une ado enceinte, fille d’une jeune mère, elle oscille entre douceur et explosivité.

Une dualité qui a fait son effet lors du casting, son tout premier, déniché sur Internet. «Je devais jouer une scène de dispute», raconte la Bordelaise de 21 ans, «j’ai commencé à m’énerver, ça les a surpris. Comme je suis un peu timide, on n’imagine pas que je puisse crier comme ça. »  Ce tournage conforte celle qui, enfant, s’amusait à «fabriquer des films», dans son envie de faire du cinéma.

heloise volle
Héloïse Volle dans Matriochkas de Bérangère McNeese

En 2022, on la retrouve dans la série La Fille au cœur de cochon, où elle campe le rôle d’une ado cardiaque. Elle vient de s’inviter au casting du nouveau film de Nils Tavernier, La Vie devant moi (en salles le 26 février) et retrouvera Bérangère McNeese pour Filles du ciel, premier long métrage de la cinéaste prévu pour 2025 : l’histoire d’une jeune fille de 15 ans à la rue qui trouve refuge auprès d’un groupe de jeunes femmes.

Pour la suite ? Cette passionnée de danse se verrait bien jouer dans une comédie musicale. Mais, fidèle à ses premières amours, elle compte aussi se former à la réalisation.