NOSFERATU de Robert Eggers
Fidèle à la trame du chef-d’œuvre de Friedrich Wilhelm Murnau (1922), pétri par les motifs du récit gothique et porté par une Lily-Rose Depp incandescente, le Nosferatu de Robert Eggers se mue lentement en musée des horreurs.
ERNEST COLE, PHOTOGRAPHE de Raoul Peck
Récompensé par l’Œil d’or au dernier Festival de Cannes, le cinéaste haïtien a présenté en Séance spéciale ce portrait documentaire très fort, consacré au photographe sud-africain Ernest Cole, dont l’œuvre politique a été balayée par l’oubli.
MON INSÉPARABLE d’Anne-Sophie Bailly
Portée par l’interprétation lumineuse de Laure Calamy, la première réalisation d’Anne-Sophie Bailly brosse le portrait juste et puissant d’une mère célibataire, ébranlée par le désir d’indépendance de son fils.
MOTEL DESTINO de Karim Aïnouz
Le cinéaste brésilien Karim Aïnouz met en scène une galerie de portraits contemporains, sur une jeunesse souhaitant assouvir ses désirs et s’émanciper. Un hédoniste exercice de style dont nous parle la journaliste Lily Bloom dans sa sextape.
PLANÈTE B d’Aude Léa Rapin
Dans cet ambitieux es militants écologiques de 2039 (Adèle Exarchopoulos, Paul Beaurepaire…) se retrouvent prisonniers d’une île virtuelle. On a montré cette fable dystopique d’Aude Léa Rapin sur la violence d’État, l’urgence climatique et le racisme à la philosophe Marylin Maeso.