Notre guide des films à ne pas manquer cette semaine

En salles dès le 25 décembre : un docu politique sur le photographe sud-africain Ernest Cole, le portrait d’une mère célibataire campée par la magistrale Laure Calamy, le remake spectral de « Nosferatu » par Robert Eggers.


"Nosferatu" de Robert Eggers (c) Focus Features
"Nosferatu" de Robert Eggers (c) Focus Features

NOSFERATU de Robert Eggers

Fidèle à la trame du chef-d’œuvre de Friedrich Wilhelm Murnau (1922), pétri par les motifs du récit gothique et porté par une Lily-Rose Depp incandescente, le Nosferatu de Robert Eggers se mue lentement en musée des horreurs.

Ernest Cole, photographe de Raoul Peck
Ernest Cole, photographe de Raoul Peck

ERNEST COLE, PHOTOGRAPHE de Raoul Peck

Récompensé par l’Œil d’or au dernier Festival de Cannes, le cinéaste haïtien a présenté en Séance spéciale ce portrait documentaire très fort, consacré au photographe sud-africain Ernest Cole, dont l’œuvre politique a été balayée par l’oubli.

mon inseparable
« Mon inséparable » (c) Les Films du Losange

MON INSÉPARABLE d’Anne-Sophie Bailly

Portée par l’interprétation lumineuse de Laure Calamy, la première réalisation d’Anne-Sophie Bailly brosse le portrait juste et puissant d’une mère célibataire, ébranlée par le désir d’indépendance de son fils.

"Motel Destino" (c) Maria Lobo-Santoro
« Motel Destino » (c) Maria Lobo-Santoro

MOTEL DESTINO de Karim Aïnouz

Le cinéaste brésilien Karim Aïnouz met en scène une galerie de portraits contemporains, sur une jeunesse souhaitant assouvir ses désirs et s’émanciper. Un hédoniste exercice de style dont nous parle la journaliste Lily Bloom dans sa sextape.

"Planète B" (c) Carole Bethuel
« Planète B » (c) Carole Bethuel

PLANÈTE B d’Aude Léa Rapin

Dans cet ambitieux es militants écologiques de 2039 (Adèle Exarchopoulos, Paul Beaurepaire…) se retrouvent prisonniers d’une île virtuelle. On a montré cette fable dystopique d’Aude Léa Rapin sur la violence d’État, l’urgence climatique et le racisme à la philosophe Marylin Maeso.