En vidéo, le top 5 musical de Quentin Tarantino

Blow-Up a concocté une petite playlist spéciale BO chez Quentin Tarantino, histoire de nous rappeler à quel point le réalisateur est aussi un bon DJ. Quentin Tarantino pense ses bandes-originales comme ses films: dans un délicieux mélange d’hommage, de clins d’œil subtils et de réappropriation. Sous formes d’objets fétichistes (vinyles, cassettes et autres gadgets nostalgiques


Blow-Up a concocté une petite playlist spéciale BO chez Quentin Tarantino, histoire de nous rappeler à quel point le réalisateur est aussi un bon DJ.

Quentin Tarantino pense ses bandes-originales comme ses films: dans un délicieux mélange d’hommage, de clins d’œil subtils et de réappropriation. Sous formes d’objets fétichistes (vinyles, cassettes et autres gadgets nostalgiques d’une époque révolue), de citations musicales (Beethoven, Johnny Cash et 2Pac se côtoient sans complexes), la musique s’infiltre un peu partout dans son cinéma, ce qui a donné envie à Blow-Up de nous concoter un top five musical des films de Tarantino.

En tant que propre DJ de ses films, le réalisateur pense d’abord la musique par rapport à ses personnages et à leur trajectoire dans l’histoire. Dans Jackie Brown, c’est Randy Crawford et son tube Street Life qui font se rencontrer les héros, chacun séparés dans l’espace de leur voiture. La musique est aussi une façon de convoquer en creux des totems cinéphiles, comme dans cette séquence de Pulp Fiction où Uma Thurman adopte l’allure d’Anna Karina pour danser solitairement, comme elle, dans Vivre sa vie de Jean-Luc Godard. Il y a aussi le Cat People de David Bowie utilisé pour préfigurer l’incendie du cinéma et l’incandescence intérieure de Mélanie Laurent dans Inglourious Basterds, et la mélodie tragique de Blow Out de Brian de Palma utilisée de manière inattendue dans une scène de SMS de Boulevard de la mort.