Dans cette vidéo créée par Bill Rwehera et postée sur la plateforme Fandor, on observe le goût du réal italien pour les plans parfaitement symétriques et géométriques. De L’Avventura (1960) à Zabrisikie Point (1970) en passant par Le Désert Rouge (1964), Antonioni apparaît comme une sorte de maniaque. Dans ces plans hyper précis, il utilise la verticalité, la diagonale, la triangularité ou les lignes convergentes comme outils permettant d’infuser une « profondeur, un dynamisme et un symbolisme» , comme le commente très justement Bill Rwehera. Et cette obsession de la géométrie se traduit jusque dans les motifs. Il n’y a qu’à voir ces scènes dans lesquelles des couples marchent droit, dans des paysages épurés et vides ou bien lorsque dans L’Eclipse (1962), Monica Vitti, enfermée dans un grillage capturé par la caméra, regarde passer le temps. C’est si beau !
En vidéo, la géométrie parfaite des plans d’Antonioni
Dans cette vidéo créée par Bill Rwehera et postée sur la plateforme Fandor, on observe le goût du réal italien pour les plans parfaitement symétriques et géométriques. De L’Avventura (1960) à Zabrisikie Point (1970) en passant par Le Désert Rouge (1964), Antonioni apparaît comme une sorte de maniaque. Dans ces plans hyper précis, il utilise la