Qu’y a-t-il de commun entre La Fureur de vivre (1955) de Nicholas Ray et Moonlight (2016) de Barry Jenkins ? La vidéo passionnante de Travis Lee Ratcliff revient sur la genèse de la révolution du jeu d’acteur, plus tard standardisée par ce qu’on a appelé l’Actors Studio, en partie théorisée par le réalisateur américain Elia Kazan (Un tramway nommé désir (1951) avec Marlon Brando) et rendue populaire par Robert De Niro ou Meryl Streep. Mais l’origine de la fameuse méthode est plus lointaine et nous propulse dans la Russie de la fin du XIXe siècle. Une époque durant laquelle le vaudeville, l’opéra, le mélodrame ou la comédie musicale valorisaient une interprétation théâtrale emphatique, raccord aux symboliques grandioses des textes. C’est Constantin Stanislavski (1863-1938), un comédien, metteur en scène et prof d’art dramatique russe, qui l’a inventée. Dans son système, il pousse les acteurs à approfondir le jeu, à davantage aller dans le subconscient, dans le sous-texte. En somme, à suggérer plutôt qu’à indiquer. Et peut-être que grâce à la méthode du professeur russe, beaucoup d’instants cinématographiques pénibles nous ont été épargnés !
En vidéo, comment La méthode de Stanislavski a chamboulé le jeu d’acteur
Qu’y a-t-il de commun entre La Fureur de vivre (1955) de Nicholas Ray et Moonlight (2016) de Barry Jenkins ? La vidéo passionnante de Travis Lee Ratcliff revient sur la genèse de la révolution du jeu d’acteur, plus tard standardisée par ce qu’on a appelé l’Actors Studio, en partie théorisée par le réalisateur américain Elia Kazan (Un