Ce remake s’annonce comme une fresque écologique et politique, parabole anti-impérialiste sur la domination d’un peuple par un autre.
À vos compteurs. Plus qu’une semaine avant de découvrir la première bande-annonce officielle de Dune, le remake par Denis Villeneuve de l’épopée SF et existentielle de Frank Herbert, oeuvre-monstre qui a frappé de malédiction tous ceux qui s’y sont frottés (rappelons qu’Alejandro Jodorowsky n’a jamais achevé sa version, tandis que celle de David Lynch, sortie en 1984, a été un échec critique et public).
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Autant dire que tout le monde souhaite au réalisateur canadien de conjurer ce sort. Avant de pourvoir se faire un avis (le film devrait sortir le 23 décembre 2020), on découvre les nouvelles images du film dévoilées par Empire.
On y voit le personnage de Stilgar, interprété par Javier Bardem, leader de la communauté des Fremen et protecteur de la planète Arrakis (qui abrite des vers géants sécrétant un ingrédient permettant de prolonger la vie et de faire des voyages interstellaires). Un second visuel nous présente le Duc Leto Atreides (Oscar Isaac), entouré de sa femme, Lady Jessica (Rebecca Ferguson), guerriers venus investir cette planète fertile pour la dompter.
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Oscar Isaac a d’ailleurs explicité la dimension symbolique de cet affrontement entre deux patriarches, sa résonance politique et anti-impérialiste : « Il s’agit de la destinée d’un peuple et des différentes façons dont certaines cultures en dominent d’autres. Comment un peuple réagit-il lorsqu’il est à un point de basculement, lorsqu’il en a assez d’être exploité? Toutes ces choses sont d’actualité quand on regarde notre monde d’aujourd’hui. » On l’aura compris : Dune va certainement se présenter comme une fable écologique, philosophique et politique.
