Dans Carol (2015), Todd Haynes joue beaucoup avec les reflets, comme le montre la vidéo d’Ali Shirazi. Dans cette histoire d’amour entre deux femmes de classes sociales différentes au début des années 1950, le reflet sert souvent à pointer ces moments d’introspection, de doute, de peur face à l’inconnu mais aussi, on le devine, l’obsession de l’autre, à travers la vitre d’une fenêtre de voiture ou bien la vitrine d’un café. À ce sujet, Todd Haynes confiait à TROISCOULEURS que « crée une sorte de séparation entre Carol et Therese, entre ce qu’elles voient et ce qu’elles veulent. » « À mon avis, c’est dans cet éloignement que naît le désir ; et c’est celui-là même qui comblera la distance entre elles. Selon moi, le désir a besoin d’obstacles pour pouvoir être ressenti », développait-il.
Dans Carol de Todd Haynes, le reflet comme amplification du désir
Dans Carol (2015), Todd Haynes joue beaucoup avec les reflets, comme le montre la vidéo d’Ali Shirazi. Dans cette histoire d’amour entre deux femmes de classes sociales différentes au début des années 1950, le reflet sert souvent à pointer ces moments d’introspection, de doute, de peur face à l’inconnu mais aussi, on le devine, l’obsession de