Michel Pastoureau, Jacques Doillon et Vincent Le Port : ils sont dans le nouvel épisode de mk2 Curiosity

Cette semaine, on embarque pour une odyssée chromatique. L’historien Michel Pastoureau explore les mystères de la couleur rouge, Vincent Le Port s’empare d’une pellicule Super 8 noir et blanc pour filmer une marche de Paris à Brest, et Jacques Doillon nappe ses acteurs d’un intense bleu nuit.


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ROUGES. Ep.1 : La première des couleurs de mk2 Curiosity (2022, 15’, France)

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Peut-on imaginer une couleur qui n’existe pas ? Pourquoi a-t- on une couleur préférée ? Pourquoi parle-t-on de « rouge à lèvres » et non pas de « bleu à lèvres » ? Pour commencer notre quête d’un rouge parfait, nous sommes remontés aux origines de cette couleur en compagnie d’un des plus grands spécialistes de la question, l’historien médiéviste Michel Pastoureau, dont les travaux sur les couleurs et les animaux ont fait le tour du monde.

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La Marche de Paris à Brest de Vincent Le Port (2021, 7’, France)

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A l’occasion de la sortie de Bruno Reidal. Confession d’un meurtrier (en salles en ce moment) de Vincent Le Port (en couv), découvrez ce remake d’un film allemand de 1927. Reprenant le dispositif d’une marche cinématographique, le réalisateur filme un mois durant son cheminement de Paris à Brest. En empruntant des chemins de traverse, il croise des travailleurs, bûcherons ou maçons dont il tire le portrait. Une certitude naît devant ces images tournées en super 8 : chaque fragment de mémoire contient un film bien vivant !

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Vincent Le Port, esprit sauvageLe nouveau : Dimitri Doré, fulgurante révélation de « Bruno Reidal »

La puritaine de Jacques Doillon (1986, 146’, France)

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A l’occasion de la ressortie en salles de plusieurs films de Jacques Doillon (Les doigts dans la tête, La drôlesse, La femme qui pleure et La vie de famille), découvrez son dixième long-métrage, qui réunit à l’écran Michel Piccoli, Sandrine Bonnaire et Sabine Azéma. Affrontement père-fille en forme d’enquête théâtrale, le film est teinté de la rigueur froide qui particularise le cinéma de Doillon : un décor minimaliste, des plans sous-exposés, la discrétion des mouvements de caméra.

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Rétro Jacques Doillon : « C’est toujours du côté des acteurs que je vais pour chercher la vérité d’une scène »