Les castings des films de Wes Anderson ressemblent à des listes de courses de célébrités – ce n’est pas pour nous déplaire, et à ce petit jeu, son prochain film, qui pourrait bien être présenté à Cannes, fait très fort. Asteroid City, que Wes Anderson a coécrit avec Roman Coppola (Dans la tête de Charles Swan III) prend pour décor une ville fictive, dans le désert américain de 1955. On y suivra les aventures d’une convention, la Junior Stargazer, qui fédère étudiants et parents de tout le pays autour de compétitions scientifiques.
Voici la liste exhaustive du beau parterre hollywoodien qui s’est donné rendez-vous sur le plateau : Jason Schwartzman, Scarlett Johansson, Tom Hanks, Jeffrey Wright, Tilda Swinton, Bryan Cranston, Ed Norton, Adrien Brody, Liev Schreiber et Hope Davis, Liev Schreiber, Hope Davis, Stephen Park, Rupert Friend, Maya Hawke, Steve Carell, Matt Dillon, Hong Chau, Willem Dafoe, Margot Robbie, Tony Revolori, Jake Ryan, Grace Edwards, Aristou Meehan, Sophia Lillis, Ethan Lee, Jeff Goldblum et Rita Wilson.
« The French Dispatch » : un hommage gracieux et rocambolesque
Le média américain The Film Stage a découvert que le film faisait également l’objet d’un livre (Wes Anderson, incorrigible fétichiste des objets dérivés et gadgets) mis en vente sur Target, et grâce auquel on a pu glaner des infos sur ce film : « Il y a des milliers d’années, un astéroïde est tombé du ciel, créant un énorme cratère au centre duquel subsiste un morceau de roche astéroïde. Une fois par an, une convention se tient sur le site, attire des astronomes en herbe, des enseignants, des familles et du personnel militaire. Alors que les étoiles commencent à s’aligner, des événements surprenants et totalement inattendus se produisent… On retrouve un Wes Anderson au meilleur de sa forme comique. Le film est imprégné d’un grande douleur suite à la mort d’une mère de famille, conférant au film une profondeur émotionnelle. » Rendez-vous le 21 juin 2023 pour cette nouvelle fantaisie teintée de mélancolie, qu’on devine être une variation à la fois loufoque et grave autour de l’apocalypse.
Image (c) Studio Canal