Prix du Jury au festival de Cannes en 2021 avec Memoria, Palme d’Or en 2010 pour Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures : le cinéma d’Apichatpong Weerasethakul brille sur les scènes internationales depuis presque vingt ans.
Apichatpong Weerasethakul : « Pour moi, la caméra est un animal »
Dans le cadre des Rencontres Internationales Paris/Berlin, rendez-vous dédié aux pratiques contemporaines de l’image en mouvement, la première rétrospective en France des films courts et moyens métrages du cinéaste multirécompensé est organisée. qui interrogent les espaces composites de l’image et proposent une découverte inédite de l’expérience audiovisuelle.
Apichatpong Weerasethakul est de retour avec Blue, un court-métrage incandescent
L’exposition durera une semaine et se tiendra dans plusieurs espaces culturels de la capitale comme le Centre Pompidou, Le Louxor, le Goethe Institut et le cinéma Luminor de l’Hôtel de ville.
Apichatpong Weerasethakul a choisi l’ordre de projection des films, apportant ainsi un éclairage inédit sur son œuvre. En quatre parties composé de 27 films, ce programme vous invite à une immersion dans la trajectoire exceptionnelle d’Apichatpong Weerasethakul depuis les années 1990.
« Memoria » : en terre inconnue
À travers ses œuvres oniriques, Apichatpong Weerasethakul déploie les questions de la mémoire et de l’intime, en les croisant subtilement aux problématiques sociales et politiques de son pays. Ses films expérimentaux permettent la progression des genres et des récits hybrides dans le paysage cinématographique international.
Retrouvez le programme complet ici.
Image: Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) © Pyramide Distribution