TDJ, derrière ses lunettes noires et sa perche à selfie, semble danser dans les lumières colorées de Paris la nuit. Figure LGBTQI+ de la scène pop et électro montréalaise, connue sous plusieurs alias (Geneviève Ryan-Martel ou Ryan Playground), elle semble en excursion, comme si elle était la seule touriste dans la capitale qu’elle arpente dans son élégante limousine.
Kevin Elamrani-Lince (dont on pu voir récemment le documentaire Hard <3, sur le collectif Casual Gabberz au festival Fame de la Gaîté lyrique) s’en donne à cœur joie dans l’esthétique rétro, construisant une figure énigmatique qui semble se perdre dans les glitch et les pixels. Son beau clip rappelle autant le Freed From Desire de Gala que les vlogs aux graphismes emo criards des années 00. La voix douce-amère de TDJ accompagne elle une musique qui sait se faire à la fois frénétique et évanescente.
La Dj a écrit un texte très touchant sur son Instagram pour parler de l’histoire de ce nouveau titre, et du personnage TDJ, avatar qui même pour elle semble porteur d’un mystère. « TDJ est tout sauf ironique. Elle est vraie et plus profonde que je ne l’aurais jamais imaginé, elle m’ouvre de nouvelles perceptions de moi-même que, jusque-là, je ne m’étais pas autorisée à faire exister. » On a qu’une hâte, découvrir toutes les nouvelles facettes de TDJ.
« SPF infini » : TDJ sort un long clip dément sur des influenceurs en transe
Portrait TDJ © Xavier Cyr