« La Maison des égarées » : la critique de Célestin, 9 ans

Notre petit cinéphile a adoré ce récit d’initiation qui aide à mieux cerner la notion de croyance au Japon.


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« Au début du film, j’ai eu peur : “Oh non ! Ça va se passer dans un monde normal…” Mais en fait pas du tout ! C’est l’histoire de deux filles et d’une grand-mère. La plus petite ne peut plus parler, mais elle peut dire ce qu’elle pense par les gestes ou en écrivant. C’est une belle illustration pour dire que, même avec un handicap, on peut être heureux et faire du bien. L’autre fille a vécu un traumatisme et a fui son père, qui l’engueulait.

La grand-mère dit aux deux filles, comme dans Terminator 2 : “Venez avec moi si vous voulez vivre.” Elle les emmène dans une maison qui parle avec une voix qu’on ne comprend pas, mais on ressent ce qu’elle veut dire. J’aimerais avoir cette grand-mère, parce qu’avec elle les filles rencontrent plein de monstres. Leur ennemi est un serpent rouge qui prend la tristesse des gens pour être plus fort. En France, on ne croit plus à rien, alors que tout le monde est un peu croyant au Japon. Ça aide à mieux comprendre les choses. Si je vais là-bas, je vous préviens, je vais chercher toutes ces créatures ! »

La Maison des égarées de Shinya Kawatsura, Les Films du Préau (1 h 45), sortie le 28 juin, dès 10 ans

Image (c) Leonine